WingMakers La question de l'Âme, dans toutes ses déclinaisons. |
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| La Poésie des Wingmakers | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: La Poésie des Wingmakers Mar 8 Nov - 0:32 | |
| Chambre 13
My Son
My son is two. I watch him walk like a drunken prince. With his body bare I can see his soul better. His shoulder blades gesture like vestiges of wings. His features stenciled upon pale flesh by hands that have been before me.
He so wants to be like me. His every movement like a dusty mirror or awkward shadow of a bird in flight. Every sound an echo heard. Every cell pregnant with my urges. But my urge is to be like him. To return to childhood's safe embrace and certain honor.
If I return to this place I hope my eyes will look again upon his face even until his blades are wings once more. Until I have circled his creaturehood and know every hidden cleft where I have left my print indelible unable to be consumed. Until all that he is is in me and our hands are clasped, forged, entwined, in voiceless celebration.
Until we are alone like two leaves shimmering high above a treeless landscape never to land.
Mon Fils
Mon fils est deux. Je le regarde marcher comme un prince ivre. Comme son corps est nu je peux mieux voir son âme. Ses omoplates remuent comme des vestiges d'ailes. Ses traits esquissés sur de la chair pâle par des mains qui ont été devant moi.
Ainsi veut-il être comme moi. Chacun de ses mouvements comme un miroir poussiéreux ou l'ombre maladroite d'un oiseau en vol. Chaque son un écho qui s'entend. Chaque cellule enceinte de mes empressements. Mais mon empressement doit être comme lui. Il doit retourner à l'étreinte sûre de l'enfance et à un honneur certain.
Si je retourne à cet endroit j'espère que mes yeux regarderont à nouveau son visage jusqu'à ce que même ses omoplates soient à nouveau des ailes. Jusqu'à ce que j'ai encerclé sa créaturité et connu toutes les clefs cachées où j'ai laissé mon empreinte indélébile inapte à être consumée. Jusqu'à ce que tout ce qu'il est soit en moi et que nos mains soient jointes, forgées, entrelacées, dans une célébration sans voix.
Jusqu'à ce que nous soyons seuls comme deux feuilles luisantes loin au dessus d'un paysage sans arbre sans jamais atterrir.
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| Sujet: Re: La Poésie des Wingmakers Mar 8 Nov - 0:33 | |
| Nameless Boy
Beyond the frontier where borders blur into unknown thoughts there is a nameless boy-- a drop of pure human light. Through narrow cracks in the splintered fence I watch his innocence with envy, searching for the right meaning of his movements. The twilight of his smile nourishes my heart like crumbs of God's light. A longing in my mouth to speak, to weep, and gather this child into my arms and encipher his nature into mine. Through the exchange of eyes-- glances, purloined and routed into blindness, our language annulled. I can only grope towards him with antenna thoughts that dance in praise of his youthful beauty.
I am waiting for stones to bloom. For venomous skies to wander into oblivion. For tracks to emerge like dust in a beam of light.
Life's clever poison is closing the gate. The cracks are mended--the vision expunged. And the nameless boy dissolves, for there was no earth inside him.
Garçon Sans Nom
Derrière la frontière ou les limites se salissent en pensées inconnues il y a un garçon sans nom -- une goutte de pure lumière humaine. Par d'étroites fissures de la barrière éclatée je regarde son innocence avec envie, recherchant la juste signification de ses mouvements. Le crépuscule de son sourire nourrit mon coeur comme des miettes de la lumière de Dieu. Une impatience de ma bouche à parler, à pleurer, et à rassembler cet enfant dans mes bras et à enchiffrer sa nature dans la mienne. Par l'échange des yeux -- coups d'oeil, dérobés et réunis dans l'aveuglement, notre langage annulé. Je ne peux qu'aller à tâtons vers lui avec des pensées antennes qui dansent en louanges de sa beauté juvénile.
J'attends que les pierres fleurissent. Que les cieux venimeux se perdent dans l'oubli. Que les pistes émergent comme de la poussière dans un rayon de lumière.
Le poison intelligent de la vie ferme le portail. les fentes sont réparées -- la vision effacée. Et le garçon sans nom se dissout, car il n'y avait pas de terre en lui.
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| Sujet: Re: La Poésie des Wingmakers Mar 8 Nov - 0:34 | |
| CHAMBRE 14
Empyrean
He walked a higher ground like a soul untethered to human flesh. Darkness implored-- demanded his searching stop and match the drifting gait of others. But his pathway unwound like a ball of string sent upward only to fall in a sentence of light. Collisions with fate would unrail him and send him the wishes of obscurity. The lightning of desire. The curse of empty dreams. The witness to unspeakable horrors.
He would laugh at the absurdity, yet aware of the dark ripples that touched him. Humanity was a creaseless sheet of blank paper waiting to be colored and crumpled into pieces of prey for the beast-hunter. Why did they wait? The palette was for their taking. The "distance" betrayed them. The shallow grave of the deep heart killed their faith.
He knew, yet could not form the words. Nor draw the map. The ancient casts of the empyrean withstood definition. Paradise lost to the soundless blanket of the clearest thought, of the loneliest mind.
L'Empyrée
Il marchait sur un sol supérieur comme une âme désattelée de la chair humaine. L'obscurité implorait -- demandait que sa recherche s'arrête et se compare à l'allure impulsive des autres. Mais son passage délié comme une pelote de ficelle l'envoya vers le haut pour retomber en une phrase de lumière. Les collisions avec le destin l'auraient fait dérailler et lui auraient envoyé les souhaits de l'obscurité. L'éclair du désir. Le cours des rêves vides. Le témoin d'horreurs indicibles.
Il pourrait se moquer de l'absurdité, bien que conscient des sombres rides qui le touchaient. L'humanité était une feuille sans pli de papier vierge Attendant d'être colorée et froissée en pièces de proie pour le chasseur de bête. Pourquoi attendaient-ils? La palette était à leur portée. La "distance" les trompait. La tombe peu profonde du fond du coeur tua leur foi.
Il sut, mais ne pouvait former les mots. Ni dessiner la carte. Les antiques découpages de l'empyrée résistaient à la définition. Le paradis perdu à la couverture insonore de la pensée la plus claire, de l'esprit le plus seul.
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| Sujet: Re: La Poésie des Wingmakers Mar 8 Nov - 0:35 | |
| Separate Being
Waking this morning, I remember you. We were together last night only a thin sheet of glass between us. Your name was not clear. I think I would recognize its sound, but my lips are numb and my tongue listless from the climb to your mouth. Your face was blurred as well, yet, like a distant god you took your heart and hand and there arose within me a separate being.
I think you were lonely once. Your only desire, to be understood, turned away by some vast shade drawn by a wisdom you had forgotten. So you sang your songs in quiet summons to God hoping their ripples would return and gather you up. Continue you. Brighten your veins and bring you the unquenchable kiss of my soul.
Drunken by a lonely name you stagger forward into my nights, into my dreams, and now into my waking. If I try to forget you you will precede my now. I would feel your loss though I can't say your name or remember your face. I would awaken some morning and long to feel your skin upon mine knowing not why. Feeling the burn of our fire so clearly that names and faces bear no meaning like a candle flicking its light to the noonday sun.
L'Etre Séparé
En me réveillant ce matin je me souviens de toi. Nous étions ensemble la nuit dernière juste une fine vitre de verre entre nous. Ton nom n'était pas clair. Je pense que je reconnaîtrai son son, mais mes lèvres sont engourdies et ma langue insouciante de s'élever jusqu'à ta bouche. Ton visage était terni également, mais, comme un dieu distant tu pris ton coeur et ta main et de l'intérieur de moi s'éleva un être séparé.
Je pense qu'une fois tu étais solitaire. Ton seul désir, que l'on puisse comprendre, écarté par une ombre immense rejeté par une sagesse que tu avais oubliée. Ainsi tu chantais tes chansons en appels tranquilles à Dieu espérant que leurs rides reviendraient et te rassembleraient. Te continueraient; Eclairciraient tes veines et t'apporteraient l'inextinguible baiser de mon âme.
Saoulée par un nom solitaire tu avances en titubant dans mes nuits, dans mes rêves, et maintenant dans mon éveil. Si j'essaye de t'oublier tu devanceras mon maintenant. Je ressentirai ta perte même si je ne peux pas dire ton nom ni me souvenir de ton visage. Je me réveillerai quelque matin et me languirai de sentir ta peau sur la mienne ne sachant pas pourquoi. Ressentant la brûlure de notre feu si clairement que les noms et les visages ne supportent aucune signification comme une bougie qui lance sa flamme au soleil de midi.
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| Sujet: Re: La Poésie des Wingmakers Mar 8 Nov - 0:36 | |
| CHAMBRE 15
Wishing Light
Sun walks the roof of the sky with a turtle's patience. Circling endlessly amidst the black passage of arrival and retreat. Moon can shape shift and puncture the confidant darkness. The weaker sister of sun it bleeds light even as it dwindles to a fissure of fluorescence. Black sky like a monk's hood draped over stars with squinted eyes. Stewards lost, exiled to overspread the dark lair of the zodiac. This silent outback where light is uprooted and cast aside beats like a tired clock uneven. It dreams of sunlight passing so it can follow like a parasite. Tired of meandering in absence it wants to live the speed of light and feel its directness. Wishing to stay alive in light years and not some recumbent eternity. Desiring the sharp pain of life to the dull, numbing outskirts of ancient space. Darkness follows light like a tireless wind that pours over tumbleweeds. But it always seems to outlast the people if not the light.
Souhaiter La lumière
Le soleil marche sur le toit du ciel avec la patience d'une tortue. Tournant sans fin au milieu du noir passage de l'arrivée et du départ. La lune peut changer de forme et percer l'obscurité confiante. La plus faible soeur du soleil elle saigne la lumière même quand elle diminue jusqu'en une fissure de fluorescence. Ciel noir comme un capuchon de moine tiré sur les étoiles aux yeux méfiants. Des maîtres d'hôtel perdus, exilés pour s'étaler sur la sombre pâture du zodiaque. Les périphéries silencieuses où la lumière est déracinée et séparée des bêtes comme un réveille matin fatigué inégal. Elle rêve de la lumière du soleil qui passe pour qu'elle puisse suivre comme un parasite. Fatigué par les détours en absence elle veut vivre à la vitesse de la lumière et ressentir sa directivité. Souhaitant rester vivante dans les années lumières et non pas quelque éternité inactive. Préférant la souffrance aiguë de la vie aux sombres, lisières engourdies de l'ancien espace. L'obscurité suit la lumière comme un vent infatigable qui se déverse sur les mauvaises herbes projetées. Mais il semble toujours dépasser les peuples sinon la lumière.
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| Sujet: Re: La Poésie des Wingmakers Mar 8 Nov - 0:37 | |
| Secret Language
Night in bed, eyes closed, ears open, listening to the secret life outside my window. The liturgy of the nocturnal. Sounds and rhythms of swift-footed crickets giving testimony to the trees that overlook the native church like great archways carved of Roman hands.
The intricate language of tiny animals sweeping through the night air unfaltering they hold me spellbound. How can I sleep without an interpreter? If only I knew what they were saying. I could sleep again.
Langage Secret
La nuit dans le lit, les yeux fermés, les oreilles ouvertes, écoutant la vie secrète à l'extérieur de ma fenêtre. La liturgie des nocturnes. Les sons et les rythmes des crickets au pieds agiles donnant témoignage aux arbres qui surveillent l'église indigène comme de grandes arches sculptées par des mains Romanes.
Le langage mélangé des animaux minuscules balayant l'air de la nuit infatigables à me tenir ensorcelé. Comment puis-je dormir sans interprète? Si seulement je savais ce qu'ils disent. Je pourrai dormir à nouveau.
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| Sujet: Re: La Poésie des Wingmakers Mar 8 Nov - 0:39 | |
| CHAMBRE 16
Signals to Her Heart
Out where the ocean beats its calm thunder against grainy shores of quartz and sand, she strolls, hands pocketed in a flowing gown of pearl-like luminance. I can see her with hair the color of sky's deepest night when it whispers to the sun's widow to masquerade as the sickle's light.
So this is she. The only one who knows me as I am though untouched is my skin. The world from which she steps pounces from mystery, announces her calm purity like a willow tree bent to still waters.
In this unhurt place she takes her body to the shoreline listening for sounds beneath the waves that tell her what to do. How great is her love? Will it take her across the sea to me? Does she hear my heart's voice before the translation?
She scoops some sand with her ivory hands and like an hourglass the particles fall having borrowed time for a chance to touch her beauty. Her lips move with prayers of grace as she tells the wind her story; even the clouds gather overhead to listen. Her gestures multiply my love with the sign of infinity, disentangled from all calculations, adorning her face with a poetry of tears.
I am unsummoned though I hear her voice so clear it startles me. I watch her because I can. I know her because she is me. I love her because she is not me.
In all my movement, in the vast search for something that will replace me, I have found her on this shoreline, her faint footprints, signatures of perfection that embarrass time with their fleeting nature. I am like the cave behind her watching from darkness, hollowed from tortured waves into a vault that yearns to say what she cannot resist. A language so pure it releases itself from my mouth like long-held captives finally ushered to their home; jubilant gods dancing away from sorrow's reach.
She turns her head and looks past me as if I were a ghost unseen, yet I know she sees my deepest light. I know the ocean is no boundary to her love. She is waiting for the final path to my heart to become clear. And I am waiting for something deep inside to take my empty hands and fill them with her face so I can know the rehearsals were numbered, and all the splinters were signals to her heart.
Des Signaux pour Son Coeur
Dehors où l'océan bat son calme tonnerre contre des plages grenues de quartz et de sable, elle flâne, les mains dans les poches d'une robe flottante d'une lumineuse couleur de perle. Je peux la voir ses cheveux de la couleur du ciel de la nuit la plus profonde quand elle soupire à la veuve du soleil pour se déguiser comme la lumière de la faucille.
Ainsi est elle. La seule qui me connaisse tel que je suis cependant ma peau est intacte. Le monde duquel elle sort fond sur nous hors du mystère, annonce sa calme pureté comme un saule penché sur les eaux tranquilles.
Dans cet endroit serein elle emmène son corps sur la berge écouter les sons sous les vagues qui lui disent que faire. Comme son amour est immense! Est ce qu'il l'amènera à moi de l'autre côté de la mer? Est ce qu'elle écoute la voix de mon coeur avant la traduction?
Elle creuse du sable avec ses mains d'ivoire et
comme un sablier les particules tombent ayant emprunté le temps pour avoir une chance de toucher sa beauté. Ses lèvres remuent en prières gracieuses quand elle dit au vent son histoire ; même les nuages se rassemblent au dessus d'elle pour écouter. Ses gestes multiplient mon amour par le signe de l'infinité, démêlée de tout calcul, ornant son visage d'une poésie de larmes.
Je ne suis pas appelé bien qu'écoutant sa voix si claire qu'elle m'alarme. Je la regarde car je peux. Je la connais parce qu'elle est moi. Je l'aime parce qu'elle n'est pas moi.
Dans tout mon mouvement, dans l'immense recherche de quelque chose qui me remplace, je l'ai trouvée sur cette plage, ses petites empreintes, signatures de perfection qui embarrassent le temps de leur nature agile. Je suis comme la caverne derrière elle regardant depuis l'obscurité, creusée par des vagues torturées dans une voûte qui désire dire ce à quoi elle ne peut résister. Un langage si pur qu'il sort de lui même de ma bouche comme des captives longtemps retenues finalement murmurées à leur demeure ; Des dieux jubilants qui dansent loin de l'atteinte du chagrin.
Elle tourne la tête et regarde en passant devant moi comme si j'étais un fantôme imperceptible, pourtant je sais qu'elle voit ma lumière la plus profonde. Je sais que l'océan n'est pas une limite à son amour. Elle attend que le dernier chemin vers mon coeur devienne libre. Et j'attends que quelque chose profond à l'intérieur prenne mes mains vides et les remplissent de son visage que je puisse savoir que les récitations ont été énumérées, et que les éclats ont étés des signaux pour son coeur.
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| Sujet: Re: La Poésie des Wingmakers Mar 8 Nov - 0:40 | |
| Nothing Matters
Space is curved so no elevator can slither to its stars. Time is a spindle of the present that spins the past and future away. Energy is an imperishable force so permanence can be felt. Matter flings itself to the universe, perfectly pitiless in its betrayal of soul.
You can only take away what has been given you.
Have you not called the ravens the foulest of birds? Is their matter and energy so different than ours? Are we not under the same sky? Is their blood not red? Their mouth pink, too?
Molten thoughts, so hot they fuse space and time, sing their prophecies of discontent. Listen to their songs in the channels of air that curl overhead like temporary tattoos of light's shimmering ways.
Am I merely a witness of the betrayal? Where are you who are cast to see? How have you been hidden from me? Is there a splinter that carries you to the whole?
If I could speak your names I would call you to my side and take your hands so gentle you would not see me, feeling only the warm passage of time and the tremor of your spine moving you to weep.
Space is curved so I must bend. Time is a spindle so I must resolve its center. Energy, an imperishable force I must ride. And matter, so pitiless I refuse to be betrayed.
So I stand naked to the coldest wind and ask it to carve out an island in my soul in honor of you who stand beside me in silence. Lonely, I live on this island assured of one thing: that of space, time, energy, and matter; nothing matters. Yet when I think of you in the cobwebbed corner, hoveled without wings like a seed planted beneath a dead tree stump, I know you are watching with new galaxies wild in your breast. I know you are listening to the lidded screams smiling their awkward trust. All I ask of you is to throw me a rope sometimes so I can feel the permanence of your heart. It's all I need in the face of nothing matters.
Rien n'a d'Importance
L'espace est courbé en sorte qu'aucun ascenseur ne peut glisser vers ses étoiles. Le temps est un fuseau du présent qui écarte le passé et le futur en tournoyant. L'énergie est une force impérissable si bien que la permanence peut être ressentie. La matière se darde dans l'univers, parfaitement impitoyable dans sa trahison de l'âme.
Tu ne peux emporter que ce qui t'a été donné.
N'as tu pas appelé les corbeaux les plus impurs des oiseaux? Y a t'il de la matière et de l'énergie tellement différente de la nôtre? Ne sommes nous pas sous le même ciel? Est ce que leur sang n'est pas rouge? Et leur bouche rose, aussi?
Des pensée fondues, si chaudes qu'elles fondent l'espace et le temps, chantant leurs prophéties de mécontentement. Ecoute leurs chansons dans les canaux de l'air qui frisent sur nos têtes comme des tatouages temporaires de chemins fluorescents de lumière.
Suis je simplement témoin de la trahison? Où es-tu toi qui es envoyé pour voir? Comment es-tu resté cachée de moi? Y a t'il un éclat qui t'emmène vers le tout?
Si je pouvais dire vos noms je vous appellerai à mon côté et je prendrai vos mains si délicates que vous ne me verriez pas ressentant seulement le chaud passage du temps et le tremblement de ton échine te remuant à pleurer.
L'espace est courbé et je dois me pencher. Le temps est une éclat dont je dois déterminer le centre. L'énergie, une force impérissable que je dois chevaucher. Et la matière, tellement sans pitié que je refuse d'être trahi.
Ainsi je me tiens nu au vent glacial et lui demande de découper un île dans mon âme en ton honneur toi qui te tiens à côté de moi en silence. Solitaire, je vis sur cette île assuré d'une chose: Que de l'espace, du temps, de l'énergie, et de la matière ; rien n'a d'importance Cependant quand je pense à toi dans le coin à la toile d'araignée, bicoque sans aile comme une graine plantée sous une souche d'arbre mort, je sais que tu regardes avec de nouvelles galaxies sauvages dans la poitrine. Je sais que tu écoutes les hurlements étouffés qui sourient leurs confiance embarrassée. Tout ce que je te demande, c'est de ma lancer une corde parfois Pour que je puisse sentir la permanence de ton coeur. C'est tout ce dont j'ai besoin en face du rien n'a d'importance.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Poésie des Wingmakers Mar 8 Nov - 0:41 | |
| CHAMBRE 17
Afterwards
I've set loose the guards that stand before my door. I've let cells collide in suicide until they take me. If there were stories left to tell I would hear them.
Behind the waterfalls of channeled panic spilling their prideful progeny I can stay hidden in the noise. Being invisible has its cameo rewards. It also keeps visible the durable lifeform murmuring beneath the wickedness. This is truly the only creature I care to know, with luminous ways of sweet generosity that suffers in the untelling universe of the unlistening ear.
When I am found out-after I am gone-by a stranger's heart whose drill bit is not dulled by impersonation, I will open eyes, peel away skin, awaken the heart's coma. I will set aside the costumed figure and redress the host so its image can be seen in mirrors I set forth with words bugged by God. When these words are spoken, another ear is listening on the other side beaming understanding like lasers their neutral light.
The common grave of courage holds us all in the portal of singularity, the God-trail of rebeginning.
Somehow, so seldom, words and images thrust their meaning into heaven and conquer time. But when they do, they become the abracadabra of the sacred moment. The pantomime of the public's deepest longing.
Afterwards, the improbable eyelid glances open, the skin folds away, and the heroic eye awakens and remains alert. Afterwards, the words eat the flesh and leave behind the indigestible bitterness. The emotional corpse shed, an insoluble loneliness. The cast of separation.
Après
J'ai donné du mou aux gardiens qui se tiennent devant ma porte. J'ai laissé les cellules entrer en collision se suicider jusqu'à ce qu'elles m'emmènent. S'il y avait encore des histoires à raconter je les écouterai.
Derrière les chutes d'eau des paniques canalisées répandant leur fière progéniture je peux rester caché dans le bruit. Etre invisible a sa récompense de camée. Cela maintient aussi visible la forme de vie durable qui murmure sous la méchanceté. C'est vraiment la seule créature que j'ai envie de connaître, avec ses chemins lumineux de douce générosité qui souffre dans l'univers muet de l'oreille inattentive.
Quand on me retrouve après que je sois passé à côté d'un coeur étranger dont la graine semée n'est pas assombrie par l'impersonation, j'ouvrirai les yeux, écorcherai la peau, éveillerai le coma du coeur.
Je laisserai de côté le personnage costumé et rhabillerai l'hôte pour que son image puisse être vue dans des miroirs je le déploierai avec des mots bégayés par Dieu. Quand ces mots sont prononcés, une autre oreille écoute de l'autre côté émettant la compréhension comme des lasers leur lumière neutre.
La fosse commune du courage nous tient tous dans le portail de la singularité, la piste-Divine du recommencement.
D'une certaine manière, si rare, des mots et des images poussent leur signification dans les cieux et conquièrent le temps. Mais quand ils le font, Ils deviennent l'abracadabra du moment sacré. La pantomime de l'attente la plus profonde du public.
Après, l'improbable coup d'oeil s'ouvre, la peau se replie, et l'oeil héroïque s'éveille et reste vigilant. Après, les mots mangent la chair et restent derrière l'amertume indigeste. Le cadavre émotionnel répandu, Une solitude insoluble. L'empreinte de la séparation.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Poésie des Wingmakers Mar 8 Nov - 0:42 | |
| Memories Unbound
I have this memory of laying atop a scaffold of tree limbs staring out to the black, summer blanket that warms the night air. I can smell cedar burning in the distance and hear muted voices praying in song and drum. I cannot lift my body or turn my head. I am conscious of bone and muscle but they are not conscious of me. They are dreaming while I am caught in a web of exemptible time.
My mind is restless to move on. To leave this starlit grave site and dance with my people around huge fires crackling with nervous light. To join hand with hand to the rhythm of drums pounding their soft thunder in monotone commandments to live.
I can only stare up at the sky watching, listening, waiting for something to come and set me free from this mournful site. To gather me up in arms of mercy into the oblivion of Heaven's pod. I listen for the sound of my breath but only the music of my people can be heard. I look for the movement of my hands but only wisps of clouds and crescent light move against raven's wings.
Sometimes when this memory peeks through my skin it purges the shoreward view. It imposes on the known predicament with a turbulent bliss that bleeds defiance to the order. There is certain danger in the heritable ways of my people who send me the chatoyant skin humbled and circumscribed. My white appetite leached of earthly rations. Misplaced to the darshan of the devil, the very same that maneuvered my people to reservations-- the ward of the damned. (At least I have no memories of a reservation).
Perhaps it is better to lay upon this mattress of sticks with my wardrobe of feathers and skins chanting in the wind. Perhaps it would be better still to be set atop the cry shed and burned so prodigal memories would have no home to return to.
I have this memory of escaping the pale hand of my master that feeds me scraps of lies and moldy bread. My skin yearns for lightness, but it is the rope that obliges.
I have this memory of holding yellow fingers, large and round, dripping with ancient legacies. Of seeing the rounded belly of Buddha smiling underneath a pastoral face in temples that lean against a tempest sky.
I have this memory of dreaming to fly. Stretching out wings that are newly attached with string-like permanence only to fall in the blunted arms of obscurity.
I have this memory of seeing my face in a mirror that reflects a stranger's mind and soul. Knowing it to be mine, I looked away afraid it would become me alone. I am patchwork memories searching for a nucleus. I am lost words echoing in still canyons. I am a light wave that found itself darting to earth unsheathed seeking cover in human skin.
Mémoires Déliées
J'ai ce souvenir d'être étendu au sommet d'un échafaudage de grosses branches d'arbre regardant fixement le noir, couverture estivale qui réchauffe l'air de la nuit. Je peux sentir du cèdre qui brûle dans le lointain et entendre des voix assourdies qui prient dans le chant et le tambour. Je ne peux soulever mon corps ni tourner ma tête. Je suis conscient de l'os et du muscle mais ils ne sont pas conscients de moi. Ils rêvent pendant que je suis pris dans un filet de temps exemptable.
Mon esprit s'agite sans repos. Pour quitter ce lieu de tombe étoilée et danser avec mon peuple autour d'immenses feux pétillants de lumière nerveuse. Pour se rejoindre main dans la main dans le rythme des tambours pesant leur doux tonnerre en monotones commandements de vie.
Je ne peux que fixer le ciel regardant, écoutant, attendant que quelque chose vienne et me rende libre de cet endroit sinistre. Pour me rassembler dans les bras de la pitié dans l'oubli de la gousse du Ciel. J'écoute le son de ma respiration mais seule la musique de mon peuple peut s'entendre. Je cherche le mouvement de mes mains mais seuls des bouquets de nuages et la lumière croissante bougent contre les ailes des corbeaux.
Parfois quand ce souvenir darde à travers ma peau il purge la vue vers la plage. Il s'impose sur la situation connue avec une béatitude turbulente qui saigne de la défiance envers l'ordre. Il y a un certain danger dans les chemins héritables de mon peuple qui m'envoie la peau chatoyante humble et circonscrite. Mon appétit blanc lessivé de rations terrestres. Mal placé pour le darshan du démon, celui là même qui incita mon peuple aux arrières pensées -- la parade du damné. (Au moins n'ai je pas le souvenir d'une arrière pensée).
Peut être qu'il vaut mieux reposer sur ce matelas de bâtons avec ma garde robe de plumes et de peaux chantant dans le vent. Peut être qu'il vaudrait encore mieux être déposé au sommet du cabinet des larmes et brûlé si bien que les prodigues souvenirs n'aient plus d'endroit où retourner.
J'ai ce souvenir de m'échapper de la main pâle de mon maître qui me nourrit de morceaux de mensonges et de pain mou. Ma peau aspire à la légèreté, mais c'est la corde qui oblige.
J'ai ce souvenir de tenir des doigts jaunes, gros et ronds, gras de legs anciens. De voir le ventre arrondi du Bouddha souriant au dessous d'un visage pastoral dans des temples qui s'appuient contre un ciel de tempête.
J'ai ce souvenir de rêver de voler. Etendant des ailes nouvellement fixées avec une permanence comme une corde qui ne tombent que dans les bras grossiers de l'obscurité.
J'ai ce souvenir de voir mon visage dans un miroir qui réfléchit un esprit et une âme étrangers. Sachant que c'est le mien, je regardais au loin effrayé qu'il ne devienne que moi seul. Je suis patchwork de souvenirs cherchant un noyau. Je suis des mots perdus faisant écho dans des canyons tranquilles. Je suis une onde lumineuse qui s'est trouvée dirigée vers la terre, dégainée cherchant à se cacher dans de la peau humaine.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Poésie des Wingmakers Mar 8 Nov - 0:43 | |
| CHAMBRE 18
Final Dream
Strike the flint that burns a lonely world and opens blessed lovers to the golden grave of earth's flame.
Listen to the incantation of raindrops as they pass from gray clouds to our mother's doorstep. Dreams of miracles yet to come harbor in their watery husks.
Stand before this cage splashed with beauty and stealth and arranged with locks that have grown frail. A simple breath and all life is joined in the frontier.
Here is the masterpiece of creation that has emerged from the unknown in the depths of a silent Heart. Here is the laughter sought among rulers of death. Here are the brilliant colors of rainbows among the spilling reds that purge our flock. Here is the hope of forever among stone markers that stare through eyelids released of time. Here are the songs of endless voices among the heartless dance of invisible power.
There is an evening bell that chimes a melody so pure even mountains weep and angels lean to listen. There is a murmur of hope that sweeps aside the downcast eyes of hungry souls.
It is the fragrance of God writing poems upon the deep blue sky with pin-pricks of light and a sleepless moon. It is the calling to souls lost in the forest of a single world to be cast, forged, and made ready for the final dream.
Rêve Final
Frappe le silex qui brûle un monde solitaire et ouvre les amoureux bénis à la tombe dorée de la flamme de la terre.
Ecoute l'incantation des gouttes de pluie quand elles passent des nuages vers le pas de porte de notre mère. Des rêves de miracle encore à venir s'abritent dans leurs gousses aquatiques.
Tiens toi devant cette cage éclaboussée de beauté et de dérobade et arrangée avec des serrures qui sont devenues fragiles. Une simple respiration et toute vie est atteinte dans la frontière.
Ici est la pièce maîtresse de la création qui a émergé de l'inconnu dans les profondeurs d'un Coeur silencieux. Ici est un rire chanté parmi les gouverneurs de la mort. Ici sont les brillantes couleurs des arc-en-ciel parmi les rouges répandus qui purgent notre troupeau. Ici est l'espoir du pour toujours parmi les marqueurs de pierres qui fixent par des paupières libérées du temps. Ici sont les chants de voix sans fin parmi les danses sans coeur d'un pouvoir invisible.
Il y a une cloche matinale qui carillonne une si pure mélodie même les montagnes pleurent et les anges se penchent pour écouter. Il y a une rumeur d'espoir qui effleure les yeux abattus des âmes affamées.
C'est un parfum de Dieu écrivant des poèmes sur le ciel bleu profond avec des piqûres d'épingles de lumière et une lune sans sommeil. C'est l'appel pour les âmes perdues dans les forêts d'un monde solitaire à être dépouillées, forgées, et préparées pour le rêve final.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Poésie des Wingmakers Mar 8 Nov - 0:44 | |
| Transparent Things
There it is then, my open wound, eager for forgiveness. It comes with age like brown spots and silver hair. Shouldn't age bring more than different colors to adorn the body? I think it was meant to. It just forgot. Old age does that you know. Too many things to remember here. Both worlds demanding so much, one to learn, one to remember.
If there was silence in these waters my wound would dance open and separate itself from all attackers. Even this body. It would look at you in the orphaning light, diminished of features, and lead you away to its place of sorrow. It would ask you to lie down beside it and wave goodbye to the coiled currents that tug and pull to separate us from ourselves. It would hold your hands, so masterful in their wisdom, so mindful of their glory that it would disappear inside. In the future, someone, a friend perhaps, would read your palm and notice a small line veering off in a ragged ambush. Unchained from the rest of your palm's symmetry. A lonely fragment waving goodbye to everything between us.
There it is then, my prayer for you to close this wound and draw the shades around us. Deep, black solitude enfolding us, the kind found only in caves that have shut out light for the growing of delicate, transparent things.
Des Choses Transparentes
Elle est là, ma blessure ouverte, avide de pardon. Elle vient avec l'âge comme les taches brunes et les cheveux argent. L'âge ne peut-il pas apporter plus que des couleurs différentes pour orner le corps? Je pense que c'était signifié aussi. Ca a juste été oublié. Le vieil âge fait ce que vous savez. Trop de choses pour se les rappeler ici. Les deux mondes demandent tellement, un pour apprendre, un pour se souvenir.
S'il y avait du silence dans les eaux ma blessure danserait ouverte et se séparerait de tous les attaquants. Même ce corps. Il te regarderait dans la lumière orpheline, diminuée des plumes, et te mènerait jusqu'à l'endroit de son chagrin. Je voudrai te demander de t'allonger à son côté et de faire au revoir aux courants enroulés qui tiraillent et arrachent pour nous séparer de nous même. Il tiendrait tes mains, tellement maître dans leur sagesse, si conscient de leur gloire qu'il disparaîtrait à l'intérieur. Dans le futur, quelqu'un, un ami peut-être, lirait ta paume et remarquerait une petite ligne qui vire dans une embuscade en loque. Déchaînée du reste de la symétrie de ta paume. Un fragment solitaire qui fait au revoir à tout entre nous.
Donc elle est là, ma prière pour toi pour fermer cette blessure et tirer les ombres autour de nous. Profond, la solitude noire nous entoure, de celle que l'on ne trouve que dans les grottes qui ont fermé la lumière pour la croissance des choses, délicates et transparentes.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Poésie des Wingmakers Mar 8 Nov - 0:45 | |
| CHAMBRE 19
Easy to Find
I have often looked inside my drawers without knowing why. Something called out. Seek me and you shall find, but when I obey I'm confounded by memory's fleeting ways. Hands immerse and return awkwardly empty like a runaway child when no one came after them.
I know there is something I seek that hides from me so I can't think about what I lack. It is, however, and this is the point, too damn powerful to be silent and still. Besides, I know I lack it because I miss it.
I miss it. Whatever "it" is. Whatever I need it to be it is not that. It can never be anything but what it is. And so I search in drawers and closets absent of why, driven like a machine whose switch has been thrown just because it can.
I miss it. I wish it could find me. Maybe I need to stay put long enough for it to do so. Now there's a switch. Let the powerful "it" seek me out. But for how long must I wait? And how will I recognize it should it find me?
There must be names for this condition that end in phobia. Damn, I hate that suffix.
It all starts with a sense of wonder and ends in a sense of emptiness. God, I wish you could find me here. I'll tuck myself in a little drawer right out in the open. I won't bury myself under incidentals. I'll be right on top. Easy to find. Do you need me for anything? I hope so because I need you for everything.
Facile à Trouver
J'ai souvent regardé dans mes tiroirs sans savoir pourquoi. Quelque chose m'appelait. Me cherchait et je devais trouver, mais quand j'obéissais j'étais déconcerté par les chemins fugaces de la mémoire. Les mains s'immergent et reviennent maladroitement vides comme un enfant fuyard quand personne ne le cherche.
Je sais qu'il y a quelque chose que je cherche qui se cache de moi pour que je ne puisse pas pense à ce qui me manque. C'est, cependant, et c'est ça l'important, sacrément trop puissant pour être silencieux et tranquille. Et pourtant, je sais que j'en ai besoin parce qu'il me manque.
Il me manque. Quoi que ce soit. Quoi que j'ai besoin qu'il soit il ne l'est pas. Il ne peut jamais rien être sauf ce qu'il est. Et donc je cherche dans les tiroirs et les cabinets absents de pourquoi, mu comme une machine dont le bouton a été jeté simplement parce qu'elle le peut.
Ca me manque. J'aimerai qu'il puisse me trouver. Peut-être que j'ai besoin de rester branché assez longtemps pour qu'il le fasse. Maintenant il y a un interrupteur. Que le puissant "ça" me recherche. Mais pendant combien de temps dois-je attendre? Et comment le reconnaîtrai-je s'il me trouve?
Il devrait exister des noms pour cet état qui se termine en phobie. Saleté, je hais ce suffixe.
Ca commence toujours par une sensation de merveille et finit par une sensation de vide. Dieu, je souhaite que tu puisses me trouver ici. je vais me faire rentrer dans un petit tiroir juste dans l'ouverture. Je ne vais pas m'enterrer sous les incidents. Je serai tout au dessus. Facile à trouver. As-tu besoin de moi pour quelque chose? J'espère parce que j'ai besoin de toi pour tout.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Poésie des Wingmakers Mar 8 Nov - 0:46 | |
| Of Beckoning Places
Of beckoning places I have never felt more lost. Nothing invites me onward. Nothing compels my mouth to speak. In cave-like ignorance, resembling oblivion, I am soulless in sleep. Where are you, beloved? Do you not think I wait for you? Do you not understand the crystal heart? Its facets like mirrors for the clouds absent of nothing blue.
Invincible heaven with downcast eyes and burning bullets of victory that peel through flesh like a hungry ax, why did you follow me? I need an equal not a slayer. I need a companion not a ruler. I need love not commandments.
Of things forgotten I have never been one. God seems to find me even in the tumbleweed when winds howl and I become the wishbone in the hands of good and evil. Why do they seek me out? What purpose do I serve if I cannot become visible to you?
You know, when they put animals to sleep children wait outside as the needle settles the debt of pain and age. The mother or father write a check and sign their name twice that day. They drop a watermark of tears. They smile for their children through clenched hearts beating sideways like a pendulum of time.
And I see all of this and more in myself. A small animal whose debts are soon to be settled. Children are already appearing outside waiting for the smile of parents to reassure. The signature and watermark they never see.
Of winter sanctuary I have found only you. Though I wait for signals to draw me from the cold into your fire I know they will come even though I fumble for my key. Even though my heart is beheaded. Even though I have only learned division. I remember you and the light above your door.
Des Endroits qui Font Signe
Des endroits qui font signe je ne me suis jamais senti plus perdu. Rien ne m'invite à avancer. Rien n'oblige ma bouche à parler. Dans l'ignorance semblable à une grotte, qui ressemble à l'oubli, Je suis sans âme endormi. Où es-tu, aimée? Ne penses-tu pas que je t'attend? Ne comprends-tu pas le coeur de cristal? Ses facettes comme des miroirs pour les nuages absents de rien de bleu.
Paradis invincible aux yeux épuisés et des balles de victoire qui écorchent la chair Comme une hache affamée, pourquoi m'as tu suivi? J'ai besoin d'un égal pas d'un assassin. J'ai besoin d'un compagnon pas d'un gouverneur. J'ai besoin d'amour pas d'ordres.
Des choses oubliées je n'en ai jamais été. Dieu semble me trouver même dans les herbes roulantes quand le vent hurle et je deviens l'os de vérité dans les mains du bien et du mal. Pourquoi me cherchent-ils? Quel but est-ce que je sers si je ne peux pas devenir visible pour toi?
Tu sais, quand ils font dormir les animaux les enfants attendent dehors comme l'aiguille apaise la dette de la douleur et de l'âge. La mère ou le père remplissent un chèque et signent deux fois de leur nom ce jour là. Ils laissent tomber une empreinte de larmes. Ils sourient à leurs enfants par les coeurs serrés qui battent de côté comme un pendule du temps.
Et je vois tout cela et plus en moi même. Un petit animal dont les dettes seront bientôt apaisées.
Les enfants apparaissent déjà à l'extérieur attendant le sourire de leurs parents pour se rassurer. La signature et la trace de l'eau qu'ils ne voient jamais.
Du sanctuaire de l'hiver je n'ai trouvé que toi. Bien que j'attende des signaux pour me retirer du froid dans ton feu je sais qu'ils viendront même si je fouille pour chercher ma clef. Même si mon coeur est décapité. Même si je n'ai appris que la division. Je me souviens de toi et de la lumière au dessus de ta porte.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Poésie des Wingmakers Mar 8 Nov - 0:48 | |
| CHAMBRE 20
Bullets and Light
I am adrift tonight as though a privilege denied is the passageway to keep body and soul together. You have kept so much at bay I wonder if your enchantment is to tame passion. Cornered by your savage artillery you sling your bullets like schools of fish darting to a feast, and I surge ahead tired of being the food. When I look back I can see fragments of you hiding in the underbrush, stubborn remnants of your vanished heart. I can still love them. I can still hold their fragile nerves clustered with a welder's tongue seething light as pure as any ever beheld.
Perhaps I drift away because of the chasm I see. Bullets and light. How strange bedfellows can be. But you will never confess nor shed your doubt of me. I will always remain an enigma hurling itself like litter across your absolute path. A sudden shaft of light that begets a deep shadow that temporarily blinds.
Hope-stirred eyes have always sought to steal you from the simian nature that collects at your feet and pulls at you like derelict children. My unearthly hunger drew me away from you, even against my will, or at least my conscious will. There was always something calculating the distance between us. Some cosmic abacus shuffling sums of bullets and light looking for the ledger's balance, but never quite locating its exact frequency.
Balles et Lumière
Je suis à la dérive ce soir comme si un privilège m'était refusé dans le passage pour garder les corps et l'âme ensemble. Tu as tellement gardé aux abois je me demande si ton enchantement est pour apprivoiser la passion. Accaparée par ton artillerie sauvage tu jettes tes balles comme des écoles de poisson s'élançant vers une fête, et je me précipite fatigué d'être la nourriture. Quand je me retourne je peux voir des fragments de toi se cacher sous les buissons, rejetons absurdes de ton coeur évanescent. Je peux encore les aimer. Je peux encore tenir leurs nerfs fragiles cloîtrés avec une langue de soudeur faisant bouillir la lumière plus pure qu'aucune jamais soutenue.
Peut-être que je me pousse à cause de l'abîme que je vois. Des balles et de la lumière. Comme les compagnons de lit peuvent être étranges. mais vous ne confesserez jamais ni ne répandrez votre doute de moi. Je resterai toujours une énigme se précipitant comme un brancard en travers de votre chemin absolu. Un soudain puits de lumière qui engendre une ombre profonde qui aveugle temporairement.
Les yeux fatigués d'espoir ont toujours pensé à vous dérober de la nature simiesque qui se rassemble à vos pieds et vous tire comme des enfants vagabonds. Ma faim non terrestre m'a éloigné de vous, même contre ma volonté, ou au moins ma volonté consciente. Il y avait toujours quelque chose qui calculait la distance entre nous. Quelque abaque cosmique qui biaise les sommes de balles et de lumière cherchant l'équilibre de la margelle, mais ne localise pas vraiment sa fréquence exacte.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Poésie des Wingmakers Mar 8 Nov - 0:49 | |
| The Nature of Angels
Midnight in the desert and all is well. I told myself so and so it is, or it is not, I haven't quite decided yet. Never mind the coyotes' howl or the shrinking light. Holiness claims my tired eyes as I return the stare of stars. They seem restless, but maybe they're just ink blots and I'm the one who's really restless.
There is something here that repeals me. In its own abundance I am absent. So I shouted at the desert spirits, tell me your secrets or I will tell you my sorrows.
The spirits lined up quickly then. Wings fluttering. Hearts astir. I heard many voices become one and it spoke to the leafless sky as a tenet to earth.
We hold no secrets. We are simply windows to your future. Which is now and which is then is the question we answer. But you ask the question. If there is a secret we hold it is nothing emboldened by words or we would commonly speak.
I turned to the voice, what wisdom is there in that? If words can't express your secret wisdom, then I am deaf and you are mute and we are blind. At least I can speak my sorrows.
Again the wings fluttered and the voices stirred hoping the sorrow would not spill like blood upon the desert.
But there were no more sounds save the coyote and the owl. And then a strange resolution suffused my sight. I felt a presence like an enormous angel carved of stone was placed behind me. I couldn't turn for fear its loss would spill my sorrow. But the swelling presence was too powerful to ignore so I turned around to confront it, and there stood a trickster coyote looking at me with glass eyes painting my fire, sniffing my fear, and drawing my sorrow away in intimacy. And I understood the nature of angels.
La Nature des Anges
Minuit dans le désert et tout est bien. Je me suis dit que c'était ainsi et ainsi, ou que ça ne l'était pas, je n'ai pas encore tout à fait décidé.
Peu importe le hurlement du coyote ou la lumière qui rétrécit. La sainteté appelle mes yeux fatigués comme je retourne fixer les étoiles. Elles semblent sans repos, mais peut-être qu'elles sont simplement des taches d'encre et que je suis celui qui est sans repos.
Il y a quelque chose ici qui me rappelle. Dans sa propre abondance je suis absent. Aussi je criais aux esprits du désert, dis moi tes secrets ou je te dirai mes chagrins.
Les esprits s'alignaient rapidement ensuite. Les ailes flottantes. Les coeurs en mouvement. J'ai entendu de nombreuses voix devenant une et elle parlait au ciel sans feuille comme une doctrine à la terre.
Nous ne détenons aucun secret. Nous sommes simplement des fenêtres vers votre futur. Ce qui est maintenant et ce qui est ensuite c'est la question à laquelle nous répondons. Mais tu poses la question. Y a t-il un secret que nous détenions ce n'est rien qui s'anime par les mots ou nous parlerions ordinairement.
Je me tournais vers la voix, quelle sagesse y a t-il là dedans? Si les mots ne peuvent pas exprimer ta secrète sagesse, alors je suis sourd et tu es muet et nous sommes aveugles. Au moins puis je parler de mes chagrins.
A nouveau les ailes voletèrent et les voix s'agitèrent espérant que le chagrin ne se répandrait pas comme du sang sur le désert.
Mais il n'y avait plus de sons excepté le coyote et la chouette. Et ensuite une étrange conviction se répandit sur ma vue. Je ressentis une présence comme si un ange énorme ciselé dans la pierre était derrière moi. Je ne pouvais pas me retourner par peur que sa perte ne répande mon chagrin. Mais la présence qui enflait était trop puissante pour que je l'ignore aussi je me retournais pour lui faire face, et là se tenait un coyote trompeur qui me regardais avec des yeux de verre peignant mon feu, reniflant ma peur, et enlevant mon chagrin dans l'intimité. Et je compris la nature des anges.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Poésie des Wingmakers Mar 8 Nov - 0:51 | |
| CHAMBRE 21
Dream Wanderer
Intoxicated with children's thoughts I wonder, why are souls so deep and men so blind? How can souls be eclipsed by such tiny minds? Do we love the damp passageways of Hell? Where every drop of pale water that falls from the cavern walls is unwashed music etched in silence...
My favored dreams have disappeared astride the backs of eagles. With wings sweeping downward, lifting upward, they are carried away like finespun, elegant seeds on a crystalline wind. Without them I am divinely barren like an empty vessel denied its purpose. I can only stare into the silence ever listening for heaven's murmur. Knowing that behind the darkening mist angels are building shelters for human innocence. Shelters torn from something dark and gravely wounded. Havens resistant to all disease.
I thought I was endowed with a promised beauty that would free the neglected dreams of a demigod. That would untie their feeble knots and release them into light's caress. But the glorious reins that had once been mine, tattered and stained with blood, have slipped from my hands in disuse as a web abandoned to a ghostly wind. I can still reach them. I can feel their shadow across my hands. Their power, like an electric storm wandering aimlessly without fuel, soon to be exhausted.
This piece of paper is torn from something dark and gravely wounded.
It is the mirror I hold up to the blackened sky. A devious sacrifice. Leaping from star to star my eyes weave a constellation. My thoughts in search of the endless motherload. My heart listening for the sound of unstained children dreaming.
The dream wanderer looks back at me. Calls my name in a whispered voice. Beckons me with an outstretched wing.
"Fly! Your favored dreams await you!"
The voice boomed like thunder swearing. My wings trembled with forbidden power as they searched the wind's current for signs of release. Currents that would carry me to the high branches of trees suckling the sun in fields beyond my kingdom.
In a moment's interlude I unfolded my wings and vaulted skyward, into the blue vestibule. Sheer speed. Rivers beneath were brown veins swollen on earth's legs, or savage cuts that bled green. The sun sliced holes in the clouds with tender spears of crimson light. The moon was rising in the eastern sky- an oyster shell pitted by time. Lonely winds would rush by searching for an outpost of stillness. The earthen dungeon peered up at me with contempt like a nursemaid relieved of her duty.
I forgot the ground. I canceled gravity. Balanced against aboriginal hopes and fears I became the shaman who dances in the spirit waters of ancestors plucking words and meanings from the cumbrous air.
I thought only of the dream wanderer... the holy wind that rekindles my exquisite longing for raw truth.
To seize it like medicine in a sleepless fever hoping to be healed. The halcyon spire! The dusty places of purity.
These wings are torn from something dark and gravely wounded. They carry me to my favored dreams and choke the inertia of indifference dead. Their strength is perfectly matched to my destination. One more mile beyond these trees, I would fall like a fumbled star into the moat of a starving world.
My favored dreams will wander again. In time they will soar to trees of a richer kingdom. My wings will again follow their flight, track their heartbeat and build a quilt of a thousand dreams intermingled. One more turn of the infinite circle. The dream slate revivified. Navigable- even in the murky waters and cloudy skies of the itinerant traveler. The dream wanderer reveals (with a flip of the hourglass of heaven), as above so below. Create your world and let it go forward entrusted to the one that is all. The leavening will prevail. It is the lesson I learned with my wings outstretched beneath the glaring sky. It is the rawness I seek untouched by another's polish.
Le Promeneur des Rêves
Intoxiqué par les pensées des enfants je me demande, pourquoi les âmes sont elles si profondes et les hommes si aveugles? Comment les âmes peuvent elles être éclipsées par des esprits si petits? Est ce que nous aimons les passages barrés de l'Enfer? Où chaque goutte d'eau pâle qui tombe des murs de la caverne est de la musique sale esquissée dans le silence...
Mes rêves préférés ont disparu chevauchant le dos des aigles. Avec des ailes qui balayent en bas, qui se lèvent vers le haut, ils sont emportés comme des graines délicates, élégantes sur un vent cristallin. Sans eux je suis divinement nu comme un vaisseau vide refuse son but. Je ne peux que fixer dans le silence écoutant toujours le murmure du paradis. Sachant que derrière la brume assombrissante les anges construisent des abris pour l'innocence humaine. Des abris arrachés à quelque chose de sombre et gravement blessé. Les cieux résistant à toute maladie.
Je croyais que j'étais enrichi d'une beauté promise qui libérerait les rêves négligés d'un demi dieu. Qui unirait leurs faibles noeuds et les libérerait dans la caresse de la lumière. Mais les rennes glorieux qui avaient étés les miens, en lambeaux et tâchés de sang, ont glissé de mes mains en mésusage comme une toile d'araignée abandonnée à un vent fantomatique. Je peux encore les atteindre. Je peux ressentir leur ombre à travers mes mains. Leur pouvoir, comme un orage électrique qui se promène sans but sans carburant, bientôt épuisé.
Ce morceau de papier est retiré de quelque chose de sombre et gravement blessé.
C'est le miroir que j'ai soulevé vers le ciel assombri. Un sacrifice détourné. Sautant d'étoile en étoile mes yeux tissent une constellation. Mes pensées à le recherche du fardeau maternel sans fin. Mon coeur écoutant le son des rêves d'enfants sans tâche.
Le voyageur des rêves se retourne pour me regarder. Appelle mon nom d'une voix murmurée. Me fait signe d'une aile étendue.
"Vole! tes rêves préférés t'attendent!"
La voix tomba comme un tonnerre qui jure. Mes ailes tremblèrent d'une puissance interdite comme elles cherchaient dans les courants du vent des signes de libération. Des courants qui m'emporteraient vers les hautes branches des arbres allaitant le soleil dans les champs au delà de mon royaume.
Dans l'interlude d'un instant je déployais mes ailes et sautais vers le ciel, dans le vestibule bleu. Vitesse pure. Les rivières en dessous étaient des veines brunes enflées sur les jambes de la terre, ou des coupures sauvages qui saignaient vert. Le soleil découpait des trous dans les nuages avec des tiges tendres de lumière cramoisie. La lune se levait dans le ciel oriental - une coquille d'huître marquée par le temps. Des vents solitaires se précipiteraient en cherchant un poste avancé de tranquillité. Le donjon terrestre me lorgnait avec mépris comme une nourrice dégagée de son devoir.
J'oubliais le sol. J'annulais la gravitation. Equilibré contre les espoirs aborigènes et les peurs je devins le shaman qui danse dans les eaux spirituelles des mots décapants ancestraux et des significations de l'air embarrassant.
Je pensais seulement au promeneur de rêve... Le vent sain qui renflamme mon attente exquise de la vérité brute. Pour la mesurer comme un médicament dans une fièvre sans sommeil espérant être guérie. La flèche pacifique! Les endroits poussiéreux de pureté. Ces ailes sont tirées de quelque chose de sombre et gravement blessé. Elles m'emmènent à mes rêves préférés et étouffent l'inertie de l'indifférence morte. Leur force est parfaitement adaptée à ma destination. Un mile de plus après ces arbres, je tomberai comme une étoile filante dans le fossé d'un monde affamé.
Mes rêves préférés se promèneront encore. Avec le temps ils s'élèveront vers les arbres d'un plus riche royaume. Mes ailes suivront encore leur vol, pisteront leur battement de coeur et construiront un piqué de mille rêves mélangés. Un tour de plus du cercle infini. L'ardoise de rêve revivifiée. Navigable - même dans les eaux sombres et les cieux nuageux du voyageur itinérant. Le promeneur des rêves se révèle (avec la vivacité du sablier des cieux), en haut comme en bas. Crée ton monde et laisse le aller de l'avant authentifié pour l'Un qui est tout. L'abandon prévaudra. C'est la leçon que j'ai apprise avec mes ailes déployées en dessous du ciel lumineux. C'est la brutalité que je cherche intacte du polissage d'un autre.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Poésie des Wingmakers Mar 8 Nov - 0:52 | |
| Forgiver
Last night we talked for hours. You cried in unstoppable sorrow, while I felt a presence carve itself into me source and savior of your dragging earth. You feel so deeply, your mind barely visible staring ahead to what the heart already knows. I see the distance you must heal. I know your pacing heart bounded by corners that have been rounded and smoothed like a polished stone from endless waves. For all I know you are me in another body, slots where spirits reach in to throw the light interpreting dreams. Prowling for crowns.
Are there ways to find your heart I haven't found? You, I will swallow without tasting first. I don't care the color. Nothing could warn me away. Nothing could diminish my love. And only if I utterly failed in kinship would you banish me.
Last night, I know I was forgiven. You gave me that gift unknowing. I asked for forgiveness and you said it was unneeded; time shuffled everything anew and it was its own forgiver.
But I know everything not there was felt by you and transformed. It was given a new life, though inconspicuous, it wove us together to a simple, white stone lying on the ground that marks a spot of sorrow. Beneath, our union, hallowed of tiny bones beseech us to forgive ourselves and lean upon our shoulders in memory of love, not loss.
Blame settles on no one; mysterious, it moves in the calculus of God's plan as though no one thought to refigure the numbers three to two to one. The shape stays below the stone. We walk away, knowing it will resettle in our limbs in our bones in our hearts in our minds in our soul.
Pardonneur
La nuit dernière nous avons parlé pendant des heures. Tu pleurais dans un chagrin insupportable, Je sentis alors une présence se graver en moi source et sauveur de votre terre traînante. Tu ressens si profondément, ton esprit visible nu fixant devant vers ce que le coeur connaît déjà. Je vois la distance que tu dois guérir. Je connais ton coeur battant limité par des coins qui ont étés arrondis et adoucis comme une pierre polie par les vagues sans fin. Car tout ce que je sais c'est que tu es moi dans un autre corps, des fentes ou les esprits pénètrent pour lancer la lumière interprétant les rêves. Rodant à la recherche de couronnes.
Y a t-il des chemins pour trouver ton coeur je n'en ai pas trouvé? Toi, j'avalerai sans goûter d'abord. Peu importe la couleur. Rien ne pourrait m'alarmer. Rien ne pourrait diminuer mon amour. Et seulement si je faisais complètement défaut en affinité tu me bannirais.
La nuit dernière, je savais que j'étais pardonné. Tu me donnais ce don sans savoir. Je demandais le pardon et tu disais qu'il n'y en avait pas besoin ; le temps remet tout à neuf et il était son propre pardonneur.
Mais je sais que tout ce qui n'était pas là était ressenti par toi et transformé. On lui donnait une nouvelle vie, bien que pas évidente, cela nous tissa ensemble en une simple, pierre blanche déposée sur le sol qui marquait un point de chagrin. En dessous, notre union, creusée de petits os nous suppliait de nous pardonner nous même et se penchait au dessus de nos épaules en mémoire de l'amour, non de la perte.
Le blâme ne s'abat sur personne ; mystérieux, il se déplace dans le calcul du plan de Dieu comme si personne ne pensait à reformer les nombres trois à deux à un. La forme reste sous la pierre. Nous nous éloignons, sachant qu'il va s'apaiser à nouveau dans nos membres dans nos os dans nos coeurs dans nos esprits dans notre âme.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Poésie des Wingmakers Mar 8 Nov - 0:53 | |
| CHAMBRE 22
In the Kindness of Sleep
I visited you last night when you were sleeping with a child's abandon. Curled so casual in sheets inlaid by your beauty. I held my hand to your face and touched as gently as I know how so you could linger with your dreams. I heard soft murmurs that only angels make when they listen to their home. So I drew my hand away uneasy that I might wake you even as gentle as I was.
But you stayed with your dreams and I watched as they found their way to you in the kindness of sleep. And I dreamed that I was an echo of your body curled beside you like a fortune hunter who finally found his gold. I nearly wept at the sound of your breath, but I stayed quiet as a winter lake, and bit my lip to ensure I wouldn't be detected.
I didn't want to intrude so I set my dream aside and I gently pulled your hand from underneath the covers to hold. A hand whose entry into flesh must have been the lure that brought me here. And as I hold it I remember why I came to feel your pulse and the beating of your heart in deep slumber. And I remember why I came in the kindness of sleep... to hold your hand, touch your face and listen to the soft breathing of an angel, curled so casual in sheets inlaid by your beauty.
Dans la Bienveillance du Sommeil
Je t'ai rendu visite la nuit dernière quand tu étais endormi avec l'abandon d'un enfant. Enroulé si fortuit dans les draps incrusté de ta beauté. Je tendis la main vers ton visage et le touchais aussi doucement que je sais le faire pour que tu puisses traîner avec tes rêves. J'entendis de doux murmures que seuls les anges font quand ils écoutent leur demeure. Aussi je retirais ma main mal à l'aise de risquer de te réveiller bien que je fus très délicat.
Mais tu restais avec tes rêves et je regardais alors qu'ils trouvaient leur chemin vers toi dans la délicatesse du sommeil. Et je rêvais que j'étais un écho de ton corps enroulé à tes côtés comme un chasseur de chance qui avait finalement trouvé son or. Je pleurais presque au son de ta respiration, mais je restais tranquille comme un lac en hiver, et me mordais la lèvre pour m'assurer que je ne serai pas détecté.
Je ne voulais pas être un intrus aussi je mettais mon rêve de côté et je tirais doucement ta main d'en dessous la couverture pour la tenir. Une main dont l'entrée dans la chair doit avoir été l'appât qui m'a amené ici. Et pendant que je la tiens je me souviens pourquoi je suis venu pour sentir ton pouls et le battement de ton coeur dans le profond endormissement. Et je me souviens pourquoi je suis venu dans la bienveillance du sommeil... pour tenir ta main, toucher ton visage et écouter la douce respiration d'un ange, enroulé si fortuit dans les draps incrusté de ta beauté.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Poésie des Wingmakers Mar 8 Nov - 0:55 | |
| Warm Presence
I once wore an amulet that guarded against the forceps of humanity. It kept at bay the phalanx of wolves that circled me like phantoms of Gethsemane. Phantoms that even now replay their mantra like conch shells. Coaxing me to step out and join the earthly tribe. To bare my sorrow's spaciousness like a cottonwood's seed to the wind.
Now I listen and watch for signals. To emerge a recluse squinting in ambivalence inscribed to tell what has been held by locks. It is all devised in the sheath of cable that connects us to Culture. The single, black strand that portrays us to God. The DNA that commands our image and guides our natural selection of jeans.
Are there whispers of songs flickering in dark, ominous thunder? Is there truly a sun behind this wall of monotone clouds that beats a billion hammers of light? There are small, flat teeth that weep venom. There is an inviolate clemency in the eyes of executioners while their hands toil to kill. But there is no explanation for voyeur saints who grieve only with their eyes. There is only one path to follow when you connect your hand and eye and release the phantoms.
This poem is a shadow of my heart and my heart the shadow of my mind, which is the shadow of my soul the shadow of God. God, a shadow of some unknown, unimaginable cluster of intelligence where galaxies are cellular in the universal body. Are the shadows connected? Can this vast, unknown cluster reach into this poem and assemble words that couple at a holy junction? It is the reason I write. Though I cannot say this junction has ever been found (at least by me).
It is more apparent that some unholy hand, pale from darkness, reaches out and casts its sorrow. Some lesser shadow or phantom positions my hand in a lonely outpost to claim some misplaced illuminance.
The phantom strains to listen for songs as they whisper. It coordinates with searching eyes. It peels skin away to touch the soft fruit. It welds shadows as one.
I dreamed that I found a ransom note written in God's own hand. Written so small I could barely read its message, which said: "I have your soul, and unless you deliver--in small, unmarked poems--the sum of your sorrows, you will never see it alive again."
And so I write while something unknown is curling around me, irresistible to my hand, yet unseen. More phantoms from Gethsemane who honor sorrow like professional confessors lost in their despair. I can reach sunflowers the size of moonbeams, but I cannot reach the sum of my sorrows. They elude me like ignescent stars that fall nightly outside my window.
My soul must be nervous. The ransom is too much to pay even for a poet who explores the black strand of Culture.
Years ago I found an impression--like snow angels--left in tall grass by some animal, perhaps a deer or bear. When I touched it I felt the warm presence of life, not the cold radiation of crop circles. This warm energy lingers only for a moment but when it is touched it lasts forever. And this is my fear: that the sum of my sorrows will last forever when it is touched, and even though my soul is returned unharmed, I will remember the cold radiation and not the warm presence of life.
Now I weep when children sing and burrow their warm presence into my heart. Now I feel God adjourned by the source of shadows. Now I feel the pull of a bridle, breaking me like a wild horse turned suddenly submissive.
I cannot fight the phantoms or control them or turn them away. They prod at me as if a lava stream should continue on into the cold night air and never tire of movement. Never cease its search for the perfect place to be a sculpture. An anonymous feature of the gray landscape.
If ever I find the sum of my sorrows I hope it is at the bridgetower where I can see both ways before I cross over. Where I can see forgeries like a crisp mirage and throw off my bridle.
I will need to be wild when I face it. I will need to look into its unnameable light and unravel all the shadows interlocked like paper dolls and cut from a multiverse of experience. To let them surround me and in one resounding chorus confer their epiphany so I can hand over the ransom and reclaim my soul.
When all my sorrows are gathered round in an unbroken ring I will stare them down. Behind them waits a second ring, larger still and far more powerful. It is the ring of life's warm presence when sorrows have passed underneath the shadows' source and transform like the dull chrysalis that bears iridescent angels.
Chaude Présence
Une fois je portais une amulette qui protégeais contre le forceps de l'humanité. Elle mettait aux abois des phalanges de loups qui m'entouraient comme des fantômes de Gethsémani. Des fantômes qui encore maintenant rejouent leur mantra comme des coquilles de conques. M'enjôlant pour me faire sauter et rejoindre la tribu terrestre. Pour supporter la grandeur de mon chagrin comme une graine de cotonnier dans le vent.
Maintenant j'attends et j'écoute les signaux. Pour qu'émerge un reclus qui louche d'ambivalence inscrite pour dire ce qui a été tenu par les serrures. Tout se trame dans l'étui du câble qui nous connecte à la Culture. L'unique, rivage noir qui nous décrit à Dieu. L'ADN qui commande notre image et guide notre sélection naturelle du coutil.
Y a t-il des soupirs de chants qui volettent dans le noir, sinistre tonnerre? Y a t-il vraiment un soleil derrière ce mur de nuages monotones qui bat un milliard de marteaux de lumière? Il y a de petites, dents plates qui pleurent du venin. Il y a une entière clémence dans les yeux des bourreaux pendant que leurs mains s'échinent à tuer. Mais il n'y a pas d'explication pour les saints voyeurs qui ne s'affligent que par leurs yeux. Il n'y a qu'un chemin à suivre quand tu connectes ta main à tes yeux et libère les fantômes.
Ce poème est une ombre de mon coeur et mon coeur l'ombre de mon esprit, qui est l'ombre de mon âme l'ombre de Dieu. Dieu, une ombre de quelque cloître inimaginable inconnu, d'intelligence où les galaxies sont les cellules du corps universel. Est-ce que les ombres sont connectées? Est-ce que ce vaste, cloître inconnu atteint ce poème et assemble des mondes qui s'unissent dans une étreinte sainte? C'est la raison pour laquelle j'écris. Bien que je ne puisse dire si cette union a jamais été trouvée(au moins par moi).
Il est plus apparent que quelque main non sainte, pâle d'obscurité, sorte et jette son chagrin. Quelque ombre moindre ou quelque fantôme positionne ma main dans un poste avancé solitaire pour demander quelque illumination mal placée.
Le fantôme tend à écouter les chants qu'il murmure. Il se coordonne avec les yeux scrutateurs. Il écorche la peau pour toucher le doux fruit. Il soude les ombres ensemble.
J'ai rêvé que j'étais un note de rachat écrite de la propre main de Dieu. Ecrite tellement petit que je pouvais à peine lire son message, qui disait: "J'ai ton âme, et à moins que tu ne remette -- en petits poèmes sans marque -- la somme de tes chagrins, tu ne la reverras pas vivante."
Et ainsi j'écris pendant que quelque chose d'inconnu s'enroule autour de moi, irrésistible à ma main, et pourtant inaperçu. D'autres fantômes de Getsémani qui honorent le chagrin comme des confesseurs professionnels perdus dans leur désespoir. Je peux atteindre des fleurs de soleil de la taille des rayons de lune, mais je ne peux pas atteindre la somme de mes chagrins. Ils m'éludent comme des étoiles enflammées qui tombent la nuit au dehors de ma fenêtre.
Mon âme doit être nerveuse. La rançon est trop importante à payer même pour un poète qui explore le rivage noir de la Culture.
Il y a des années j'ai trouvé une empreinte -- comme des anges de neige -- laissée dans de l'herbe haute par quelque animal, peut-être un cerf ou un ours. Quand je l'ai touchée j'ai ressenti la chaude présence de la vie, pas la froide radiation des cercles de récoltes. Cette énergie chaude ne s'attarde qu'un instant mais quand on la touche elle dure toujours. Et cela me fait peur: que la somme de mes chagrins dure toujours lorsqu'ils sont touchés, et même si mon âme revient intacte, je me rappellerais la radiance froide et non pas la présence chaude de la vie.
Maintenant je pleure quand des enfants chantent et creusent leur chaude présence dans mon coeur. Maintenant je ressens que Dieu est ajourné par la source d'ombres. Maintenant je ressens qu'une bride me tire, me brisant comme un cheval sauvage rendu soudain docile. Je ne peux pas combattre les fantômes ni les contrôler ni les faire partir. Ils m'aiguillonnent comme si un fleuve de lave devait continuer à couler dans l'air de la nuit froide et ne jamais se lasser du mouvement. Ne jamais cesser sa recherche de l'endroit parfait pour être une sculpture. Un trait anonyme du paysage gris.
Si jamais je ressens la somme de mes chagrins j'espère qu'ils seront comme le pont de la tour ou je peux voir dans les deux directions avant de traverser. Où je peux voir des contrefaçons comme un mirage frisé et rejeter ma bride.
Je vais avoir besoin d'être sauvage en le regardant. Je vais avoir besoin de regarder dans son innommable lumière et de me débrouiller toutes les ombres interloquées comme des poupées de papier et coupées d'un multivers d'expérience. Pour les laisser m'entourer et en un choeur résonnant donner leur épiphanie pour que je puisse tenir la rançon et demander mon âme.
Quand tous mes chagrins seront rassemblés alentour en un anneau ininterrompu je les regarderai de haut. Derrière eux attend un deuxième anneau, encore plus grand et beaucoup plus puissant. C'est l'anneau de la présence chaude de la vie quand les chagrins sont passés sous la source d'ombre et se transforment comme une stupide chrysalide qui porte des anges irridescents.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Poésie des Wingmakers Mar 8 Nov - 0:56 | |
| CHAMBRE 23
Folded Things
So often I have bared my soul and spread its wealth around me relishing its golden hue. So often there were poems, paintings, music that flowed in one stream that held messages that only I could hear. But I would take them and fold them into something I hoped others would also hear. So often the folded thing would resonate in solitude yet escape the touch of another. So often I would look to you and hope that you would see and hear what I have seen and heard. But the message would waver and disappear like smoke ascending into air. So often I have wondered why there is no one to share these folded things; as if only I could understand their solitude. As if only I could feel their heartbeat beneath the emptiness in which they sleep.
If all of these are summed and divided by love you would know them as your own children. You would see them as they are. Yet they are mysteries viewed as mere elements of time. So often I have taken these folded things and left them behind for others to unfold and wear. And when I look back at their clothing they appear like stars against the persistent blackness. Like comets dancing to the forbidden music of another world. Calling so softly... when it is heard, the folded things unfold their beauty and nothing is forbidden again.
Les Choses Pliées
J'ai dénué si souvent mon âme et étalé sa richesse autour de moi goûtant son aura dorée. Il y eut si souvent des poèmes de la peinture de la musique qui coulaient en un fleuve qui portaient des messages que j'étais seul à pouvoir entendre. Mais je les prenais et les pliais en quelque chose que j'espérais que les autres entendraient aussi. Si souvent la chose pliée résonnait en solitude et cependant échappait au toucher d'un autre. Si souvent je regardais vers toi et espérais que tu verrais et entendrais ce que j'avais vu et entendu. Mais le message se tordait et disparaissait comme de la fumée montant dans l'air. Si souvent je me suis demandé pourquoi il n'y avait personne pour partager ces choses pliées ; comme si je pouvais seulement comprendre leur solitude. Comme si je pouvais seul ressentir leur battement de coeur au dessous de la vacuité dans laquelle ils dorment. S'ils étaient tous ajoutés et divisés par l'amour vous les connaîtriez comme vos propres enfants. Vous les verriez comme ils sont. Cependant ce sont des mystères vus comme de simples éléments du temps. J'ai si souvent pris ces choses pliées et les ai laissées derrière pour que les autres les déplient et les revêtent. Et lorsque je me retourne et regarde leurs habits ils apparaissent comme des étoiles contre la noirceur persistante. Comme des comètes qui dansent sur de la musique interdite d'un autre monde. Demandant si doucement... lorsqu'on l'écoute, aux choses pliées de déployer leur beauté et rien n'est interdit à nouveau.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Poésie des Wingmakers Mar 8 Nov - 0:57 | |
| Spiral
Inside there is something gnawing with silken jaws and wax teeth. It holds me still in pureness like a circle whose middle is my cage.
While you went away from me I was ever tightening my circle. A spiral cut in glass. A flower's bloom dropping petals. A winnowed ball of yarn spilling color.
I see the inside of your thigh brilliant in its smoothness, and I spiral ever closer to your edge. Paper cut touching I burn bleeding without pain. How could I spill so easily without knowing why?
When I hear your voice there is no quenching this ache to hold you. Like one who draws near and then forgets the story they came to tell, I circle you waiting for thread's tautness to draw us ever closer though I know not how.
The final luxury is the kiss of your boundless heart. The final beauty so pure all else limps behind blissfully in your wake. Drawing from your shadows the light of saplings lurking on the forest floor.
If I could unbutton you, take your dress down I would see a map of my universe. A phantom limb, grown from my body like wings sprouting from a chrysalis reaches for you. It is the hand of clarity desperate for your skin so powerfully bidden as though a shimmering block of light cut from black velvet, stood before me. And all I could do was to reach out and touch it, not knowing why, but utterly unafraid.
Spirale
A l'intérieur il y a quelque chose qui ronge avec des mâchoires de soie et des dents de cire. Elle me tient dans la pureté comme un cercle dont le milieu est ma cage.
Pendant que tu t'éloignais de moi je tenais toujours mon cercle. Une spirale coupée dans du verre. L'épanouissement d'une fleur dont tombent des pétales. Une pelote de laine cardée étalant sa couleur.
Je vois l'intérieur de ta cuisse brillante dans sa douceur, et je m'approche toujours plus près de ton bord. Touchant du papier coupé je brûle je saigne sans douleur. Comment puis-je me répandre si facilement sans savoir pourquoi?
Quand j'entends ta voix il n'y aucun apaisement de cette douleur pour te tenir. Comme quelqu'un qui se rapproche et ensuite oublie l'histoire qu'il est venue raconter, je t'entoure attendant la tension de la corde qui nous rapproche toujours plus près bien que je ne sache pas comment.
La luxure finale est le baiser de ton coeur illimité. La beauté finale si pure que tout le reste claudique derrière béatifié dans ton éveil. Tirant de tes ombres la lumière des plançons épiant le sol de la forêt.
Si je pouvais te déboutonner, faire tomber ton vêtement je verrais une carte de mon univers. Le membre d'un fantôme, poussé de mon corps comme des ailes jaillissant d'une chrysalide vont vers toi. C'est la main de la clarté avide de ta peau si puissamment commandée comme si un bloc de lumière luisant coupé dans du velours noir, se tenait devant moi. Et tout ce que je pourrais faire serait de sortir et le toucher, sans savoir pourquoi, mais entièrement non effrayé.
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| | | Cristobal Admin
Nombre de messages : 3551 Date d'inscription : 11/06/2007
| Sujet: Re: La Poésie des Wingmakers Mar 8 Nov - 11:59 | |
| --- Fantastique ( et difficile) Poésie WingMakers, disponible grâce à Papou !!! ( fichiers pdf et ePub) --- Soudain, les anges s'immobilisèrent comme un pendule figé, et ils envoyèrent leur compassion dans la fumée qui s'élevait des âmes délimitant l'origine de la guerre. Ils tournèrent vers moi leurs yeux de bibliothécaires divins, Et tous les morceaux tombés s'élevèrent à l'unisson, assemblés comme un souffle de flammes dans une divine fournaise.Je ne savais pas qu'il existait une chambre de poésie, ou du moins j'avais oublié, la poésie anglaise WingMakers étant bien trop difficile pour moi ( ....à l'époque). Et voilà que René exhume ces textes d'un recoin du site WingMakers, grâce à la traduction brillante de "Papou" qui la rend accessible aux francophones. Je me suis empressé de compiler, d'éditer, et de rétablir aussi l'ordre original des poèmes, afin de produire des livres numériques lisibles sur tablettes. Je mettrai à jour cette version française de la poésie WingMakers, lorsque Papou aura achevé sa traduction. La Poésie des WingMakers : les livrels-- pdf A5 : http://www.megaupload.com/?d=NPEXHO6G ou sur scribd.com : http://www.scribd.com/doc/72042189/La-Poesie-des-WingMakers -- ePub : http://www.megaupload.com/?d=56TA5HK0 The Poetry of WingMakers : Voici la page originale et originelle de poésie sur le site WingMakers.com. J'ai réalisé là aussi les livrels pdf et ePub en anglais. Je réunirai toutes ces données dans un post ultérieur. http://www.wingmakers.com/poetry.html Nunti-Sunya, Et, Merci beaucoup Papou et René.
Dernière édition par Cristobal le Mar 8 Nov - 14:07, édité 4 fois | |
| | | Cristobal Admin
Nombre de messages : 3551 Date d'inscription : 11/06/2007
| Sujet: Re: La Poésie des Wingmakers Mar 8 Nov - 13:59 | |
| --- The Poetry of WingMakers (pdf & ePub) --- La version originale anglaise donc : -- pdf : http://www.megaupload.com/?d=Y4NYO8NO - ePub : http://www.megaupload.com/?d=3BTKNRGY Nunti-Sunya, Et, Bonjour chez vous. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: La Poésie des Wingmakers Mar 8 Nov - 22:46 | |
| Encore merci à "PAPOU" pour ces traductions.
Mais je voudrais revenir à un fait possible maintenant : vous pouvez, si vous le voulez, utiliser la technique d'acquisition Âme Émotions décrite dans ' frenchphil4 - LES CROYANCES ET LEURS SYSTÈMES ÉNERGÉTIQUES Philosophie des WingMakers – Chambre 4'
Technique d’acquisition Âme-Émotion
L’âme reçoit des réponses émotionnelles de la part de l’instrument humain. Les émotions sont par définition, des réponses à des événements temporels, des énergies, des mémoires ou des espérances. L’esprit et le corps conditionnent d’une manière prédominante les réponses émotionnelles tandis que l’âme observe et acquiert leurs essences constructives de liaisons, d’appréciation et de compréhension spéciale. Le corps et l’esprit acquièrent également un apprentissage de ces réponses émotionnelles, mais contrairement à l’âme, ils sont incapables de passer au crible le constructif et le destructif, ainsi, ils sont plus affectés par les réponses émotionnelles de la colère, de la cupidité et de la peur. Ces émotions ancrent l’esprit dans le système énergétique de survie aussi solidement que n’importe quoi d’autres dans le monde de la création. L’Essence-Esprit de l’instrument humain qui le guide vers l’intégralité avec l’intelligence de la Source, et finalement avec la Source, est personnifiée émotionnellement sous la forme d’une voix. Cette voix peut être entendue dans l’abstraction de la poésie, qui elle, est conçue avec un rythme spécifique et une vibration significative. La technique d’acquisition Âme-Émotion implique la distinction de la voix émotionnelle d’un poème, et l’intention de cette voix est de résonner à l’intérieur de l’âme et de relâcher cette émotion qui surgit de cette résonance, la laissant errer et s’éloigner de vous comme un animal sauvage relâché dans son habitat naturel. Il existe dix poèmes parmi l’ancien site Arrow des WingMakers qui sont conçus pour l’application de cette technique. Il s’agit de :
Cercle Pour toujours Un jour Écoute Après De cet endroit Présence chaleureuse Un autre esprit ouvert Choses lumineuses Comme le chant des baleines
Chaque poème touche une corde émotionnelle d’une subtile discorde.Ce sont les discordances qui agitent les réponses émotionnelles, les rendant accessibles aux énergies supérieures de l’instrument humain. Ces discordances ne concernent pas la colère, la cupidité ou la peur, mais plutôt les sentiments plus subtils de séparation, d’abandon et de négligence spirituel. L’acquisition Âme-Émotion rend hommage à ces sentiments, et cherche à situer la longe de discordance entre les mains de l’âme, s’assurant ainsi que les émotions seront entendues et qu’elles influenceront le façonnage du jugement de l’âme, sa compréhension et son raisonnement. Ce sont les silencieuses émotions de la séparation et de l’abandon qui alimentent les stridentes émotions de peur, de cupidité et de colère. La poésie peut mettre au monde ces silencieuses émotions et libérer leur présence à l’âme, et ainsi, leur permet d’être honorées, et de cette manière, être comprise. Cette compréhension aide à réduire la colère et la peur de l’esprit et du corps, lesquels rendent l’instrument humain négligent vis-à-vis de l’Intelligence de la Source et face à la réalisation de la conscience du Navigateur d’Intégration. Ainsi, la technique d’acquisition Âme-Émotion permet de retracer la voix dans les dix poèmes, vous menant jusqu’aux subtiles émotions d’abandon et de séparation, permettant à ces émotions de s’élever à l’intérieur de vous comme si elles étaient en démonstration devant votre âme. Ces émotions sont comme des cordes tirant les émotions stridentes dans votre vie, lesquelles vous ancrent dans le système énergétique de survie. Vous pouvez éliminer ou diminuer les émotions stridentes d’autant que vous pouvez éliminer ou diminuer les « cordes » de ces émotions silencieuses.
Bonne soirée
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